3 juillet > 7 juillet 2023
Jean-François Vrod, Frédéric Aurier et Sylvain Lemêtre en résidence à CERC pour leur trio La Soustraction des Fleurs.
Création d’une forme spectaculaire marquant les 20 ans du trio La Soustraction des Fleurs.
| coproduction CERC & Vrod&Co |
Jean-François Vrod • violon, voix, objets
Sylvain Lemêtre • zarb, percussions, voix
Frédéric Aurier • violon, voix
Sam Mary • scénographie
Début 2024, le trio La Soustraction des fleurs va fêter ses 20 ans.
Fondé par le violoniste Jean-François Vrod issu des musiques orales du Massif central français, le trio occupe dès ses débuts une place singuliére dans le paysage musical français. Si ses racines sont du côté des traditions orales du domaine français, son ramage est celui de l’exploration, de la composition et de l’improvisation ; bref, celui de la création.
Ainsi, le trio navigue depuis 20 ans dans des contextes très divers, du festival de musiques traditionnelles au réseau de la musique contemporaine et improvisée. Pour cette nouvelle création le trio décide de réinterroger son intrumentarium d’origine (deux violons et un zarb) et c’est pourquoi ils imaginent pour le présent projet : un orchestre d’hommes orchestre, « L’ODOHO ».
Dans l’histoire des musiques populaires, de nombreux musiciens jouant généralement seuls, ont développé quantité de stratégies pour sonner plus large qu’un soliste. En rajoutant voix, pieds, grelots, bruiteurs divers, doubles cordes pour les violoneux, picotage (traditions de cornemuse), bourdons sur l’instrument (vielles à roue, cornemuses), basses à la main gauche (accordéons diatoniques et chromatiques), basses aux pied (école Belge Namuroise d’accordéon), cordes sympathiques (Hardingfele norvégien), tous ces musiciens rivalisent d’inventivité dans la constitution d’un mini-orchestre personnel.
Passionnés par cette histoire singulière, les trois musiciens du trio La Soustraction des Fleurs imaginent pour chacun d’entre eux des possibilités d’extensions instrumentales. Sets de pieds, de genoux, d’entre-jambes, préparations pour les deux violons, élargissement instrumental autour du zarb, sanza basse, alto à pédale, modificateurs acoustiques de voix, sont les ingrédients avec lesquels ils souhaitent approfondir leur recherche compositionnelle.
Enfin, en écho analogique à la constitution des 3 sets instrumentaux composites, la dramaturgie du spectacle s’appuiera sur un texte cadre permettant la juxtaposition de divers fragments textuels empruntés à quelques grandes traditions narratives ou littéraires (Théâtre No, opéras du répertoire occidental, contes, tragédie grecque, poésies du monde…).
Le tout constitue une forme apparentée au théâtre musical où chacun d’entre eux joue et parle dans la lumière et la scénographie de Samuel Mary.
Projet porté par CERC et Vrod&Co.